Forgeron

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C’est l’homme chargé des chevaux mais surtout celui qui réalise et leur pose les fers. Avant l’apparition des vétérinaires, il exerçait parfois quelques soins médicaux.

Son équipement de forgeron l’amène souvent à réaliser des travaux de ferronnerie et d’outillage pour tous les artisans et notamment en matériel agricole. Les travaux de grosse menuiserie, comme la construction et la réparation des chariots ou charrettes, étaient confiés au « charron ».
Les maréchaux-ferrants, qu’on appelait forgerons par simplification de langage, étaient Olivier et Louis Nicolas. Les 2 frères, venus de Saint Pol de Léon où ils avaient appris le métier auprès de leur père, ont travaillé ensemble quelques années dans l’atelier du 30 rue Victor Eusen (à côté de la pharmacie, passer sous le porche )

. Puis chacun eut son atelier vers 1923 : Olivier, aidé d’un ouvrier et d’un apprenti, resta ici. Louis s’installa rue Théodore de Banville (sur le parking de l’actuelle école Saint-Vincent). Il était aidé par un employé puis par son fils Jean-Louis. Malgré un bras perdu en 1914 suite à un accident de cheval, il exerçait les mêmes activités que son frère.
Les chevaux calmes étaient ferrés en tenant simplement la patte par un aide. Les autres étaient installés dans un échafaudage spécial appelé « appareil ».